Exposition: Jérôme Mosser


Salles Raymond Moretti de La Maison du Boulanger 16 rue Champeaux, 10000 Troyes du mardi au dimanche de 15h-19h sauf jours de fête légale

Entrée libre

Jérôme Mosser est né en 1971 à Reims, ses parents se sont installés à Troyes dans sa petite enfance, il est resté champenois depuis. Proviseur de collège, il est aussi photographe amateur, autodidacte et passionné, son canon powershot G5X le suit presque partout. Son œil capte ces petits détails qu’offrent la nature et la vie autour de nous, il les sublime et les restitue tantôt bruts avec son angle singulier, tantôt retravaillés, saturés de couleurs, d’effets, comme le ferait un peintre qui revient sans cesse sur sa toile, un impressionniste qui fait chatoyer sa palette pour fixer une vision fugitive de la lumière changeante.
Jérôme Mosser expérimente différents mouvements de la photographie. Il capte dans ses photos en noir et blanc, le fort contraste entre ombre et lumière dans des environnements urbains ou les bords de mer. A la recherche de symétrie et de lignes droites, ses images représentent un sujet seul dans le champ. La photographie en noir et blanc lie le temps et les émotions. En évacuant la couleur, Jérôme Mosser invite le spectateur à créer une histoire dans ces géométries inconnues.
Jérôme Mosser joue avec la lumière, c’est son mode d’expression.

La nature, campagne et océan, lui offre de multiples occasions de contempler l’univers qui l’entoure. Il restitue avec talent des ciels sublimes qui semblent tout droit sortis des toiles de Turner. Il attrape les rayons de soleil pour photographier les couleurs du ciel, et nos paysages flamboient, vibrent et s’animent. Il nous emporte dans le mouvement des nuages, les variations de la lumière et de l’air. Ses photos célèbrent la beauté éternelle de la nature et l’éphémère couleur du ciel.

Pour un rendu très personnel, il constitue parallèlement, une collection d’images qui remettent en question la technicité de la photographie, il s’amuse à retravailler ses prises de vues en post traitement, il fait vibrer la couleur en saturant ses photos, en se jouant du grain, des matières, des surfaces et toujours de la lumière. Il réinvente la prise de vue pour restituer une autre forme d’œuvre qui confère à la lumière et à la couleur le pouvoir absolu, celui d’éclairer la fugacité de toutes choses.

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